Si tout le monde s'accordait à reconnaître son talent hors norme, peu s'attendaient à ce que le jeune Rafael Nadal, alors encore adolescent, remporte un Grand Chelem. Tout comme lui, Carlos Alcaraz a créé la surprise en remportant l'US Open et en se classant numéro 1 avant même d'avoir 20 ans.
Grâce à cet exploit, le jeune prodige espagnol a inscrit son nom au tableau d'honneur des Grands Chelems et s'est hissé au sommet du classement, à tout juste 19 ans et 129 jours. À titre de comparaison, Nadal a gagné Roland Garros à 19 ans et 2 jours, mais n'est devenu numéro 1 mondial qu'à 22 ans, ce qui ne fait que souligner l'incroyable prouesse réalisée par Alcaraz.
Depuis que l'ancien champion de Roland Garros, Juan Carlos Ferrerro, a décidé de prendre sous son aile le jeune Alcaraz, âgé de 15 ans seulement, le monde du tennis assiste à l'émergence d'une véritable star en devenir. Avec sa raquette Babolat Pure Aero, la comparaison avec Nadal était inévitable. Même dans sa façon de s'exprimer, Alcaraz rappelle le Majorquin dans sa jeunesse.
Lorsqu'on lui demande où il se voit dans 10 ans, il répond : « J'espère gagner beaucoup de Grands Chelems et lutter pour gagner le titre de numéro 1, tout en continuant à jouer avec la même passion qu'à 18 ans ».
Une réponse succincte qui en dit pourtant long. « Gagner beaucoup de Grands Chelems », « lutter pour le titre », « jouer avec la même passion qu'à 18 ans ». Du Nadal tout craché !

Le futur Rafa ?
Être comparé à Nadal, est-ce une source de pression ou de motivation ? « Ni l'un ni l'autre », répond Alcaraz. « Je sais qu'il n'y aura jamais un autre Rafael Nadal. Je veux me faire mon propre nom. »
Et déjà, les différences dans son jeu le distinguent de son aîné. D'abord, il montre une plus grande capacité à monter au filet, mais il sourit aussi beaucoup plus sur le terrain que le détenteur de 22 titres de Grand Chelem et semble ressentir un plaisir tout enfantin chaque fois qu'il marque un point spectaculaire.

Les jeunes joueurs rêvent souvent d'affronter leur idole. Pour ses 18 ans, Carlos Alcaraz n'aurait pas pu rêver meilleur cadeau. Le 5 mai 2021, il rencontre Rafael Nadal sur le court central Manolo Santana au tournoi de Madrid. Même s'il a été battu 6-1 6-2, l'expérience lui a toutefois permis d'attirer l'attention du public espagnol, au grand étonnement de certains.
« Je suis convaincu que Carlos ira très loin », a déclaré son illustre compatriote après cette victoire. « C'est un joueur complet. Il est courageux, il n'hésite pas à monter très souvent au filet, sans parler de son excellent coup droit et de son revers redoutable. »
La recette du succès
Le champion de 14 Roland Garros a alors fait part de la théorie de la salade pour mieux expliquer qui est Carlos Alcaraz et le joueur qu'il a le potentiel de devenir.
« Pour qu'une salade soit vraiment bonne, il faut y mettre beaucoup d'ingrédients. Carlos a tous les ingrédients nécessaires pour devenir un excellent joueur. C'est l'essentiel. »
Alcaraz se souvient avoir signé son premier contrat avec Babolat en 2013, alors qu'il n'avait que 10 ans. Il a joué pendant neuf ans avec la même raquette, la Pure Aero, avant de passer en 2021 à la Pure Aero VS, plus précise. « Je voulais avoir un peu plus de contrôle, précise-t-il. J'ai vu que cette raquette avait une corde de plus et j'ai eu envie de l'essayer. Elle m'a plu et j'ai décidé de l'adopter. Je l'aime beaucoup parce que la balle sort rapidement du cordage et elle me permet aussi de gagner en assurance et en maîtrise. »

Lorsqu'il a affronté Nadal au tournoi de Madrid 2022, un an après son match d'anniversaire, Carlos était quart de finaliste de l'US Open et prêt à battre le roi de la terre battue, 6-2 1-6 6-3. Depuis, il est arrivé en quart de finale à Roland Garros et a été champion de l'US Open, confirmant son statut d'étoile montante du tennis.
Lorsqu'on lui demande quelle est sa chanson préférée, il répond « The Eye of the Tiger ». Inutile d'en dire plus.
Les joueurs pro du team BABOLAT peuvent jouer avec un modèle personnalisé ou différent de l'équipement présenté.